Prudence

à la rentrée scolaire :

vigilance au volant

C'est la rentrée

Avec le début de la nouvelle année scolaire, les enfants sont plus nombreux à se déplacer dans la circulation routière – pour beaucoup d’entre eux, c’est la première fois qu’ils se rendent à l’école. Ils dépendent tout particulièrement de la prudence et de l’attention des adultes. La campagne nationale de sécurité routière « Arrêtez-vous pour les écolier·ères », menée par l’Association transports et environnement ATE, Mobilité piétonne Suisse ainsi que d’autres organisations partenaires, attire ainsi l’attention sur la responsabilité des conducteur·rices.

Comment ca fonctionne?

La marche constitue la base de la mobilité quotidienne. Tout trajet commence et se termine par une étape piétonne. Elle dispose aussi, surtout dans les milieux urbains, d’un grand potentiel de développement qui, si nous arrivons à l’activer, permettrait de diminuer notre dépendance à la mobilité individuelle motorisée et ses effets négatifs (nuisances, consommations de ressources, etc.). Malgré tout, la marche est trop souvent la grande oubliée de la planification des transports. Par les travaux qu’elle mène, notamment dans l’élaboration de guides, recommandations et autres publications, l’association Mobilité piétonne participe à donner à la marche la place centrale qui lui est due dans le paysage de la mobilité.

Cinq conseils de sécurité pour les automobilistes

  1. Anticipez et roulez lentement lorsqu’il faut s’attendre à la présence d’enfants dans la circulation.
  2. Arrêtez-vous complètement lorsqu’un enfant veut traverser la route.
  3. Renoncez aux signes de la main afin que l’enfant se concentre sur le reste du trafic.
  4. Donnez à l’enfant le temps dont il a besoin : arrêtez-vous jusqu’à ce que l’enfant ait entièrement traversé la route
  5. Adaptez votre vitesse pour les enfants à vélo et dépassez à une distance d’au moins 1,5 mètre.

Chemin de l'école: un apprentissage de vie

Aidez-nous à ce que chaque enfant puisse se rendre à son école à pied.

Les enfants sont des apprentis dans la circulation. Ils ont besoin d’un environnement sûr pour pouvoir se développer et apprendre librement. Sur le chemin de l’école ou du jardin d’enfants, ils rencontrent de nombreux nouveaux défis et sont souvent encore peu sûrs d’eux dans les situations de circulation, explique Dagmar Rösler, présidente de l’Association faîtière des enseignantes et enseignants suisses: « Les enfants en âge préscolaire et primaire sont impulsifs et très spontanés. Ils se laissent facilement distraire dans la circulation routière ». De plus, ils ont du mal à évaluer les vitesses et les distances. Les automobilistes ont donc une responsabilité particulière vis-à-vis des enfants qui vont à pied à l’école, explique Dominik Bucheli, chef de projet chez Mobilité piétonne Suisse : « Il est important que les automobilistes arrêtent complètement leur véhicule et ne se contentent pas de ralentir. Les situations plus difficiles à évaluer pour l’enfant deviennent ainsi claires. » Les conducteur·rices devraient renoncer complètement aux signes de la main, afin que les enfants soient attentifs aux autres usagers de la route.

Garder ses distances avec les vélos

La prudence est également de mise vis-à-vis des enfants à vélo. Michael Rytz, expert en sécurité routière à l’ATE, recommande comme règle générale une distance d’au moins 1,5 mètre : « Cela
permet de réduire le danger pour les enfants. La distance de sécurité peut aider à éviter des situations de circulation délicates et des accidents, en particulier pour les jeunes écolier·ères, qui ont encore de la peine à garder leur équilibre et qui font parfois des écarts inattendus ». Le moniteur d’auto-école Sébastien Tombez, de Salavaux (VD), donne le conseil suivant :    « Lorsqu’on rejoint un vélo en voiture, il faut adapter sa vitesse à celle du vélo. Cela donne le temps de réfléchir : Quand, comment et où dépasser ? Où peut-on respecter la distance de sécurité de 1,5 mètre ? »

En 2022, l’Office fédéral de la Statistique OFS a recensé un total de 1329 enfants de moins de 15 ans blessés dans des accidents de la route. La majorité de ces accidents concernait des enfants qui se déplaçaient à pied ou à vélo. Une grande partie des enfants grièvement accidentés se trouvaient sur le chemin de l’école au moment de l’accident.

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FAQ Chemin de l'école

En tant que parents vous pouvez rendre les autorités attentives à un problème de sécurité routière sur le chemin de l’école de votre enfant. Ces dernières doivent évaluer la situation et prendre des mesures adéquates.

Si vous estimez que le chemin de l’école de votre enfant est inacceptable, contactez, dans cet ordre :

  • la direction de l’école ou l’administration scolaire,
  • le service de l’administration communale en charge de la mobilité,
  • un élu de l’exécutif communal.

Au cas où la commune renvoie à la responsabilité du canton, contactez la personne de contact chargée de traiter les questions de sécurité routière au niveau cantonal.
Contactez les médias pour éventuellement accélérer les démarches.
Mentionnez de manière factuelle et précise les points dangereux sur le trajet scolaire de votre enfants (où, pourquoi) et demandez à ce que le droit à un chemin de l’école acceptable (donc sûr) soit garanti.
Si d’autres enfants sont concernés, contactez leurs parents pour agir ensemble.

Les articles 19 et 62 de la Constitution fédérale garantissent un accès à l’école gratuit et acceptable. Les communes sont responsables de garantir la sécurité du trajet menant jusqu’à l’école.
La loi fédérale sur les chemins pour piétons et les chemins de randonnée pédestre (LCPR) précise que les liaisons piétonnes menant aux écoles font partie du réseau piéton et qu’elles doivent pouvoir être parcourues sans danger.
L’acceptabilité dépend des caractéristiques de l’élève ainsi que de la nature et de la dangerosité du chemin.

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