Passerelle du Mont-Blanc

Or qui utilise l’actuel trottoir du pont du Mont-Blanc en conviendra aisément : celui-ci ne répond plus à la demande, alors qu’en offrant aux piétonnes et piétons un cheminement en site propre, d’une surface nettement plus généreuse et accueillante que la situation existante, la nouvelle passerelle-promenade représentera un progrès hautement souhaitable.
En tant qu’ouvrage spécifiquement destiné aux différents usages piétons, sa construction – longtemps différée – constituera déjà en soi une juste reconnaissance du rôle central de la marche dans la mobilité urbaine de demain.
Mais aux yeux de Mobilité piétonne Genève, c’est surtout son rôle de maillon fort du réseau piéton du centre-ville qui en fait un aménagement indispensable. En effet, les deux axes piétons majeurs dont les tracés se superposent sur le pont du Mont-Blanc seront renforcés de la sorte :
1° le cheminement pédestre autour de la rade, bouclé ainsi de manière urbanistiquement lisible et attractive ;
2° la liaison piétonne directe entre le pôle de Cornavin et celui de la gare des Eaux-Vives, dont notre association préconise la réalisation sur toute sa continuité. Première étape d’un tel aménagement, la passerelle doit servir d’aiguillon pour l’étude et la réalisation des étapes ultérieures. Comme tout développement urbain, le nouvel ouvrage impliquera certes des impacts que le maintien du statu quo n’aurait pas. Mais après analyse des caractéristiques concrètes du projet, ainsi que des contrôles exercés par les instances cantonales et communales compétentes, j’ai pu constater que les risques d’atteinte à l’environnement ou au patrimoine ont été réduits à un minimum, jugé acceptable au vu des très nets avantages pour les piétonne et piétons genevois.

Marco Ziegler
membre de Mobilité piétonne Genève